Francis Vidil joue de l'orgue depuis sa plus tendre enfance. À 8 ans, il accompagne les messes, à 11 ans sa première cérémonie de mariage. Le père de Francis, à l'époque organiste titulaire du Grand-Orgue de Saint Paul-Saint Louis, à Paris, l'emmène pendant quatre étés consécutifs à l'Académie d'Orgue de Saint Maximin, berceau de la redécouverte du style baroque. C'est au contact de cet instrument impressionnant, le « Géant de Provence », que l'enfant ressent ce choc qui déterminera son choix de carrière.

André Stricker, Michel Chapuis, Huguette Dreyfus et Xavier Darasse, professeurs de Saint-Maximin, laisseront en lui une empreinte profonde. Ses professeurs du Conservatoire de Versailles insisteront pour qu'il complète ses études de piano avant d'aborder l'orgue « officiellement », et lui interdiront, par la même occasion, de pratiquer l'improvisation - ce qu'il a tous deux continué de faire de toute façon.

Premier prix de piano à 16 ans, Bac au Lycée Hoche à 17, Prix de perfectionnement de piano à 19. À 20 ans, il remplace pendant trois mois son professeur Désiré N'Kaoua. Parallèlement, il étudie avec Aldo Ciccolini et France Clidat et, enfin ( !) le répertoire et l'improvisation avec André Isoir, dont il deviendra le premier suppléant au Grandes- Orgues de Saint-Germain-des-Prés à Paris.

Quatre années d'accompagnement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jean Kœrner. Il est parallèlement nommé pianiste accompagnateur de la Maîtrise de Radio-France, et de la classe de percussions de Syvio Gualda au Conservatoire de Versailles. Francis Vidil pratiquera pendant 5 années l'atelier de Jazz de Roger Guérin, ancien partenaire de Dizzy Gillespie. CA de Piano, 1987 - Diplôme d'Etat de professeur d'Orgue et de Musique ancienne, 1989 - Diplôme d'Etat d'accompagnement d'instruments, 1989 - Diplôme d'Etat d'accompagnement de chanteurs, 1990 Seul candidat à avoir remporté ces deux prix à la World Federation of International Music Competition (WFIMC) : Premier Prix, Concours International d'Improvisation au piano de Lyon, décerné par Pierre Cochereau, 1983 et Premier Prix, à l'unanimité du jury et avec félicitations, Concours International d'Improvisation au piano de Montbrison, des mains d'André Isoir, 1995.

Francis Vidil est Professeur de piano au conservatoire de Versailles depuis 1996. Dès son arrivée, il y crée, en plus de l'enseignement du répertoire, une classe d'improvisation qui fait maintenant partie des disciplines principales du cursus supérieur. En 2009, il est nommé Professeur Hors-Classe. De 2003 à 2007, Francis Vidil est aussi Guest Professor de la Pennsylvania State University.

En 2007 et 2008, il initie la Nouvelle classe d'Orgue de Cuba à l'Ecole Supérieure de Musique de La Havane. Depuis 2007, il est Professeur invité pour les classes supérieures d'improvisation de la Haute Ecole de Musique de Fribourg, en Suisse.

Tous les disques de Francis Vidil sont des enregistrements d'improvisations pris « sur le vif » lors de ses concerts. (Edition limitée «Témoins de l'Ephémère») « Cathédrale d'Auxerre, » 1995, Orgue «Mois Molière, » 1996, Piano «Nuit de la Musique », 1997, 2 CD, piano, orgue (Cathédrale de Nîmes) «Penn State, le concert, » 2003, orgue, célesta, cloches et 2ème trompette en association avec le Dr Langston Fitzgerald, 1ère Trompette « Bleu Clair,» 2006, Piano « Mozart l'Improvisateur», 2006, Piano «Autour des Chorals de Bach, » 2007, Piano «Vitrail et Lumière », 2007, piano (Erard, 1846) « En Hommage à Bach, » 2007, pour piano «Tonnerre de Brest», 2007, piano, célesta, Gong et Chimes « Le Son des Ténèbres», 30 thèmes donnés par le public, 2008, Piano Plus de mille récitals, à l'orgue ou au piano, en mettant l'improvisation particulièrement à l'honneur tels, en 1991, la création d'un spectacle Orgue et Danse en Notre-Dame de Paris pour le bicentenaire de la mort de Mozart ou encore, en 2001, à New-York, un concert d'Orgue à Mannhatan en hommage aux victimes du World Trade Center.

Festival Francis Vidil crée, en 1993, le Festival de la Haute-Vallée de Chevreuse. Plus de 200 concerts y ont été donnés autour de l'orgue de Lévis Saint Nom, instrument contemporain du facteur Yves Sévère. C'est sous le regard visionnaire de Jean Guillou que l'Association ÉOL, Éclats d'Orgue à Lévis-Saint-Nom, introduit cloches, cymbales, gongs et percussions au sein de l'instrument à tuyaux traditionnel.